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AUGUSTE COMTE ET SAINT-SIMON
Du 10 mai au 29 octobre
Paris / France
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Adresse
10 Rue Monsieur le Prince
75006 Paris
France
Description
La fin de l’Ancien régime, la Révolution et l’avènement de la société industrielle ont été le ferment, au début du XIXe siècle d’un grand nombre d’idées nouvelles sur la politique, l’économie et la science. Dans un contexte politique agité, où se succèdent les régimes et où le progrès technique et scientifique s’accélère, Claude-Henri de Saint-Simon (1760-1825) et Auguste Comte (1798-1857), imaginent ce que sera la société de demain.
Saint Simon, ancien noble désargenté, lointain cousin du mémorialiste de Louis XIV, est le grand philosophe de l’ère industrielle. Penseur fécond, agitateur d’idées, il lance de nombreuses publications et revues qu’il finance grâce au soutien de philanthropes, de savants et d’industriels. Il fonde autour de lui un « atelier scientifique », une équipe de collaborateurs. Parmi eux, l’historien Augustin Thierry, son secrétaire particulier de 1814 à 1817. Après le départ de Thierry, Saint-Simon cherche un nouveau collaborateur et engage un jeune polytechnicien : Auguste Comte.
De près de trente ans le cadet de Saint-Simon, Comte cherche encore sa voie, car la carrière d’officier et d’ingénieur ne le séduit guère. C’est le métier de publiciste qu’il embrasse, aux côtés de son nouveau mentor. Leur relation commence sous les meilleurs auspices : Comte, formé aux sciences, admirateur de Condorcet, apprend aux côtés de Saint-Simon l’économie politique et construit les bases de la philosophie positive. Comte trouve dans sa relation avec Saint-Simon, affective autant qu’intellectuelle, ce qui va ouvrir sa carrière philosophique.
Saint Simon, ancien noble désargenté, lointain cousin du mémorialiste de Louis XIV, est le grand philosophe de l’ère industrielle. Penseur fécond, agitateur d’idées, il lance de nombreuses publications et revues qu’il finance grâce au soutien de philanthropes, de savants et d’industriels. Il fonde autour de lui un « atelier scientifique », une équipe de collaborateurs. Parmi eux, l’historien Augustin Thierry, son secrétaire particulier de 1814 à 1817. Après le départ de Thierry, Saint-Simon cherche un nouveau collaborateur et engage un jeune polytechnicien : Auguste Comte.
De près de trente ans le cadet de Saint-Simon, Comte cherche encore sa voie, car la carrière d’officier et d’ingénieur ne le séduit guère. C’est le métier de publiciste qu’il embrasse, aux côtés de son nouveau mentor. Leur relation commence sous les meilleurs auspices : Comte, formé aux sciences, admirateur de Condorcet, apprend aux côtés de Saint-Simon l’économie politique et construit les bases de la philosophie positive. Comte trouve dans sa relation avec Saint-Simon, affective autant qu’intellectuelle, ce qui va ouvrir sa carrière philosophique.